Les mécanismes de défenses psychologiques sont issus des divers traumatismes et manques dans le développement d’un individu, et créent les murs d’une prison qu’on appelle l’Ego. L’Ego est la partie fixée, répétitive, et automatique de notre fonctionnement psychique qui emprisonne et hypnotise la conscience, l’empêchant d’accéder au niveau de l’âme ou de l’esprit.
L’Ego c’est l’attachement du Moi à lui-même – Tout attachement est en réalité un obstacle.
Lorsque les créations mentales se rigidifient et chosifient, on appelle cela l’Ego. La conscience vit parfois « captive » dans les murs de l’Ego. Le sujet se croit alors « victime » de l’extérieur, des autres, des traumatismes, il est « hypnotisé » par ses créations mentales liées à la conscience ordinaire.
L’Ego ne cherche pas à collaborer et apprendre de l’inconscient : il veut le dominer, le subordonner, voir le combattre. L’Ego décide seul et voit l’inconscient comme une sorte d’animal stupide qui n’a pas de point de vue valable ou de sagesse à attendre. Il croit que ses décisions sont les bonnes et ne consulte pas l’inconscient (ou l’intuition) pour obtenir un point de vue plus large et éclairé.
Thérapie classique
En psychothérapie « classique », la guérison est atteinte quand l’Ego est devenu plus sain, qu’il n’est plus dominé par la souffrance, les complexes, qu’il est plus stable et plus adaptable…
Mais c’est toujours l’Ego qui est au centre de l’histoire.
Or l’Ego n’est que le petit moi, cette partie de nous qui se croit si importante, qui se croit le centre du monde, et qui fait tout ce qu’il peut pour ne pas être anéanti, alors qu’il sait fondamentalement qu’il va mourir.